Atlas très subjectif de la Rade de Lorient
Un pont au-dessus d’une rade-monde
Oeuvre collective atypique, thermomètre social et affectif des territoires, oscillant entre réel et utopie, prospective et nostalgie.
Une rencontre entre les créations graphiques de Kizzy Sokombe et les paroles du public participant.
PROJET EN COURS DE RÉALISATION
Comme un atlas traditionnel, cet atlas tendra vers l’exhaustivité encyclopédique, en prenant cependant toutes les libertés avec les normes cartographiques, les échelles, les styles graphiques et les angles, pour mettre en valeur les données singulières et subjectives.
Ce projet de livre hybride, s’appuie un collectage auprès des habitants et des visiteurs de la rade et sur un travail de recherche documentaire.
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Les limites de la Rade de Lorient
La Rade-monde, la rade au centre du monde
Les points de vue préférés sur la rade
Les projets les plus fous sur la Rade
La nature dans la Rade
Guerres en rade
La rade dans 100 ans, dans 1000 ans, dans 10000 ans
Les noms anciens, oubliés et futur de la rade
Les endroits mystérieux de la rade
La rade vue du ciel
L’eau, la mer, le plan d’eau
Les faits divers et anecdotes incroyables
Les enfants de la rade
Psychanalyses de la rade intérieure
Cartes postales de la rade
Utopies en rade
Les blasons de la rade
Sous la rade ?…
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Les ateliers de collectage auprès des «Gens de la rade»
Ateliers de géographie collective et subjective
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Atelier de géographie collective #1
Fête du port de Locmiquélic, juillet 2016
Ateliers du Bout de la Cale
Ce premier atelier de géographie collective a permis de tester différentes méthodes de collectage : dessins individuels ou collectifs à partir d’une feuille blanche, annotation de cartes existantes de manière collective avec un angle précis (les faits divers de la rade, la rade dans 100 ans, mon quotidien sur la rade…), dessins de la rade à partir d’une carte, psychanalyse de la “Rade intérieure” ( cette méthode a d’ailleurs eu pas mal de succès ! Allongé sur un canapé, le participant répond aux questions en regardant un dessin du trait de côte de la rade).
Bilan de l’atelier
Les participants se sont vraiment prêtés au jeu que ce soit sur le ton fantasmagorique, sur les aspects quotidiens, sur une vision historique et prospective de la rade, sur l’aspect purement graphique aussi, voire sur la colère. Une ébauche de manifeste de géographie collective prend forme.
Quelques chiffres
10 cartes légendées à partir d’une carte existante et 60 dessins de la rade ex-nihilo, 7 psychanalyses de la Rade intérieure
Participants : 30 adultes, 20 enfants, 10 adolescents… sur un total estimé de 150 visiteurs. les participants venaient de Locmiquélic, Riantec, Port-Louis, Kervignac, Lorient -
Atelier de géographie collective #2
Rad’art 2017, Locmiquélic
Ateliers du Bout de la Cale
Ce 2ème Atelier de géographie collective a permis la réalisation de cartes subjectives de la rade de Lorient par des personnes «expertes». Chaque rencontre, à travers de longs entretiens (2h à 4 h), donne lieu à l’annotation de fonds de cartes vierges de la rade. Chaque expert a apporté sa connaissance et son point de vue très spécifique, selon son métier.
Lors du week-end Rad’art (événement d’arts plastiques à Locmiquélic, Port-Louis, Riantec), ce travail était exposé aux yeux du public (300 pers.), permettant de nouveaux échanges et autres prises de contact pour les prochains ateliers.
Bilan de l’atelier
5 cartes réalisées avec experts
5 cartes avec public de passage (adultes).
12 heures d’entretiens enregistrés
Les experts invités :
Armelle Livory-Moser, urbaniste Audélor
Soazig Le Henanff, historienne spécialiste de Lorient
Thierry Diméet, président station SNSM Locmiquélic
Maurice Benoish, ex-président du Port de Pêche de Lorient
Pierre Gémin, ex-directeur-adjoint de la base Fusco à Lanester
Villes du public : Locmiquélic, Riantec, Port-Louis, Kervignac, Lorient, Hennebont, Plouhinec, Gâvres,… -
Atelier de géographie collective #3
Fort de Pen Mané, Locmiquélic, Fête des possibles 2017
Changement de méthodologie pour ce 3ème Atelier de géographie collective : il s’agissait d’explorer un lieu en friche sur la rade de Lorient, le Fort de Pen Mané et d’en exprimer tout le potentiel. Que faire du fort ?
La quinzaine de participants est divisée en 2 groupes : les arpenteurs, chargés de mesurer le fort (dimensions des bâtiments, nombre de fenêtres, d’arbres, de terrasses, etc.) et les contemplatifs, chargés de ressentir le fort dans son environnement (exploration les yeux fermés sur une terrasse).
Le groupe est ensuite réuni en 5 points du fort : terrasse nord, terrasse sud, maison du fort, bunker et entrée du site par l’embarcadère. Chacun de ces endroits donne un point de vue différent sur le fort et ses usages possibles. Le groupe exprime ce qu’il imagine faire du lieu.
